Florence s’apparente à un immense musée à ciel ouvert. Parmi les marques éclatantes de la période de la renaissance à l’ombre des Médicis s’impose le Palais Pitti et son annexe fameuse le jardin Boboli. À cette époque un jardin est d’abord un parcours codé un périple initiatique aux étapes fertiles en surprises. Le jardin montre la synthèse réussie entre la Botanique la géométrie la mécanique et la sculpture. Il donne un grand spectacle sous les ornements du Mythe et des parures de l’Histoire. À la fin du XVIIIème siècle une grande Orangerie est constituée pour devenir un lieu d’expériences botaniques et de recherches agronomiques. Omniprésentes les statues occupent et jalonnent l’espace. Par un élégant portique surmonté de deux capricornes animaux emblématiques de Côme 11 de Médicis on gagne l’Isolotto. Cette petite île est un endroit enchanteur. Une autre innovation très à la mode dans toute l’Europe baroque c’est le jardin labyrinthe. Ici c’est plutôt une simple fantaisie botanique un divertissement voire un labyrinthe plutôt mondain... L’Alcazar palais de mélanges continue à travers les siècles à exprimer dans un même espace la fusion et l’antagonisme...